16.2.11

Non, la beulette Momo n’est pas morte...

...ni perdue dans les méandres de son terrier…plutôt dans celles de son esprit et sa capacité inouïe à pondre les idées les plus farfelues et forcément ingérables….

Le beulette Momo a un super pouvoir genre surtout super relou en fait…
Quand certains se battent pour avoir juste une vie, savent apprécier la liberté (tout est relatif a dit Einstein, mais en même temps mon terrier ne se trouve pas non plus en Afghanistan, donc j’ai une certaine liberté), leur santé, juste de respirer et sourire a chaque jour que la planète veut bien tourner…la beulette Momo, de sa configuration si tordue à tendance a chercher à se la pourrir toute seule sa vie…genre comme si c‘état un juste long fleuve tranquille sans barrages à passer la beulette fait aussi le castor et surkiffe s’en rajouter….

Me demandez pas d’où ça vient, j’en ai bien une petite idée mais ça m’intéresse pas de creuser…
Le fait est que je m’en suis rendue compte, surtout à travers la manière dont ça affectait on entourage et donc dont ça me revenait indirectement en pleine poire...

J’avoue c’était pas facile….ça fait 11 ans maintenant que je chouine régulièrement chez le psy, que j‘ai fait un travail de malade sur mon doux pelage afin de le rendre plus facile à entretenir (amis de la poésie bonjour, je suis toute en métaphore aujourd’hui, si tu as du mal à comprendre, t’inquiètes je crois que c’est un peu normal, j’ai mangé des œufs périmés hier, ça doit être les effets secondaires…) et que ouai ça a super bien fonctionner faut bien avouer…
Bref, aujourd’hui ou enfin il ne me reste plus qu’à apprécier…et bein BAM de chez putain de SUPER-BAM le plus gros pétage de plomb que je me suis jamais tapé, les crises d’angoisses les plus intenses que j’ai jamais eu et le pire du pire, c’est que les raisons de mes crises sont les plus ridicules que j’ai jamais trouvé.

D’un point de vue extérieur ; je veux dire si j’étais pas moi, je me giflerais de tant de ridicule, non, pire je me flagellerais en rigolant bien come il faut de ma connerie….

Sauf que je suis pas à l’extérieur, et que du point de vue du dedans, quand l’angoisse elle débarque, t’as beau lui dire « va chier connasse, t’as rien à foutre là ton ridicule j’en veux pas », bein amuses toi bien pour essayer de continuer à y voir claire quand t’as juste l’impression que tu te noies…

Bon apparemment ça serait normal (dixit mon psy), je veux dire oui c’est une réaction normale, y’a tout qui va bien et comme j’ai pas l’habitude, bein je flippe sa race bien comme il faut, aussi parce que j’ai peur qu’un jour ça aille plus bien et que je me viande sérieux parce que j’aurais perdu l’habitude d’être sur mes gardes à trop apprécier que ça va…

Il faut juste que j’accepte que tout va bien, que je reconnaisse ma légèrement énorme propension à tout catastropher et que j’apprenne à la stopper, et surtout que je change ma vision des choses : être heureux, se respecter et profiter c’est en fait un challenge au quotidien à ça tout seul, y’a pas besoin d’en rajouter des tonnes pour que la vie soit un combat, d’ailleurs la vie n’a pas à en être un, mais c’est quand même mieux de concentrer ses efforts et son énergie vers des choses positives !! (ouai, c’est la même chose je sais, mais psychologiquement perso ça m’évite de rester dans cette idée que dans ta vie tu dois trimer…christianité quand tu nous tien…)

Faut avouer, c’est quand même super con, on passe des années et des années à se battre pour atteindre un objectif, un rêve, sa liberté, on, pleure, on souffre, on hurle, on se tord de douleur et on en perd le sommeil parfois….et un peu comme l’oiseau en cage, quand la porte est ouverte ( cette porte qu’on a eu tant de mal à ouvrir), on reste là pétrifié, à lister les raisons pour lesquelles la cage c’est vachement mieux. Moi je dis…c’est con !
Juste c’est con…

Et si je m’épuise sur les problèmes que je me créer, non seulement je m’isole de mon entourage qui fatigué de tant de conneries m’évite, mais en plus trop occupée à me pourrir la vie, je passe à coté de ce pourquoi je me torture mentalement depuis 11 ans : un vague concept qu’on appelle le bonheur que je souhaite plus que la vie de chiasse que je m’évertue à me faire subir…

En fait tout ça, même si c’est raconté au présent, c’est un peu du passé, c’est arrivé il y a quelques mois, mais je suppose par crainte que ça me revienne en pleine tronche, je ne veux pas tirer un train dessus,  de peur de la déception si ça revient…comme quoi j’ai pas encore vraiment lâcher le concept…

Enfin bref, je sais pas trop à quoi comparer cette prise de conscience, j’ai jamais accoucher alors je sais pas si c’est pareil ? Elle était violente et super déroutante c’est tout ce que je peux dire.

Puis est venue la remise en question, d’autres prises de conscience, des yeux ouverts sur les gâchis de ma vie, sur comment je la gâche et comment je veux plus tout ça.
Parce que ouai faut bien avouer, je suis née dans une famille plutôt aisée, ok mes parents étaient pas parfaits e il y a eu des ratés, mais j’ai jamais manqué de rien matériellement, j’ai pu faire des études, j’ai la santé et les finances, j’ai 11 ans de thérapie qui m’ont rendue forte, je pense pas être trop conne et la nature a pas trop été radine à mon égard ( bon je cracherais pas sur un 90C et une morphologie un peu plus fine, mais ça c’est être trop demandante), donc oui c’est du gâchis…je vais bien et je trouve le moyen de me plaindre pour des problèmes qui n’en sont pas, alors oui et re-re-oui, c’est purement et simplement du gâchis…

Bizarrement je me suis jamais autant remuée le cul que depuis tout ça…je suis fatiguée, m’orienter vers ce qui m’intéresse me demande beaucoup d’énergie et d’investissement, du coup c’est vrai que me pourrir la vie me tente vachement moins…j’ai pas le temps, j’ai pas l’envie, je préfère m’économiser pour ce qui est plus important, et puis juste voila, j’ai assez chouiné pour rien et ça me fais chier de perdre mon temps…

Bon on n’efface pas une programmation qui a 27 ans hein, un ctrlA+Delete ça m’arrangerait bien mais sur ce coup, IRL ça marche pas…( ouai, même à travers un blog)
Alors des fois ça revient…
Et je la sens monter cette pute, je reconnais le sentiment de noyade, la suffocation, la perte de contrôle de la crise qui s’installe…c’est pas facile parce que c’est justement quand il faut être forte que j’y arrive pas…mais j’y travaille et petit à petit j’espère réussir à ne plus me laisser envahir…

Oui, oui, je sais le poids dans tout ça….
Comme on a déjà dit, le poids n’est que le reflet d’un état intérieur…le poids, le corps sont un miroir et une armure.

Je prends soin de mon corps, ma reconversion pro me demande le temps que j’aimerais dédier au sport, c’est frustrant mais temporaire, alors en attendant je lui apporte de la douceur et du respect à mon corps, je fais attention à mon alimentation et me fais des soins, c’est déjà un résultat, c’est agréable de se dire «  aujourd’hui je me suis respectée, je suis fière de moi »

C’est la phrase que je me dis le soir avant de m’endormir « aujourd’hui je me suis respectée, je suis fière de moi » : quand j’ai traduit, quand j’ai aidé ma petite association environnementale, quand j’ai fait ma rééducation pour mon dos et ma cheville, quand j’ai fait attention à mon alimentation parce que j’ai compris que l’ image de mon corps m’était importante mais sans la honte de trouver cette idée prétentieuse, quand au lieu de m’engueuler avec mon copain, j’ai radoucis ma fougue pour discuter de nos idées divergentes…et ça en demande de l’énergie tout ça !

C’est vachement cool en fait d’être fière de soi…essayez pour voir et dites moi!

23.12.10

Quoi de neuf à Noyel?

Trop facile de faire un post sur noel et ces exces et pourtant, impossible d'y échapper. Noel, même à l'étranger, c'est toujours le moyen de faire une over dose de foie gras, saumon et chocolat. C'est comme ça et personne n'y échappe. Même pas les beulettes. Alors pourquoi on mange autant? Je me suis assise loin du frigo et j'ai réfléchi. Pourquoi je mange autant? Parce que oui, je vais mieux et mes parts sont plus petites depuis que mon taux d'hormones et revenu au naturel, mais le sucré c'est ma faille, ma très grande faille. Pourquoi? Rien à voir avec noël. J'ai pris assez de recul pour savoir ça à présent. Rien à voir.

Je suis dans une phase de reconstruction alimentaire, psychologique et physique. Je fais un sport que j'adore, dingue je fais un sport! Moi, je veux dire, moi quoi. Beulette Kéké, pas un gramme de muscle, je veux dire je me tourne, mes bras font des vagues quoi. En réalité, ce n'est pas vraiment un sport, c'est un défouloir avec son côté pratique : le Krav Maga, une méthode de Défense Israélienne. Je frappe des sacs mais surtout j'apprends des techniques en cas d'attaque. Non, ça va, je suis pas parano et n'attend pas que quelqu'un se jette sur moi pour m'étrangler à chaque coin de rue. Disons que j'ai des raisons personnelles de vouloir m'assurer un minimum de défense. Mais voilà, pour faire ce sport il faut être en forme, je me suis étonnée moi-même car je me suis vue faire des pompes et des abdos sans broncher, juste pour faire ce sport qui me fait du bien. J'ai accepté le compromis. Parce qu'après quinze ans sans aucun sport, je sens mon corps un peu ravagé par la fainéantise et être surexcité à l'idée de revivre enfin. Alors je l'écoute, même si c'est la tête le plus grand moteur, même si c'est la tête qui a d'abord demandé le défouloir.  Ils vont de pair, le corps ne démarrera pas sans la tête. Quelque soit votre envie, votre besoin, vous pouvez toujours regarder votre gras du bide tomber sur vos cuisses, si vous ne vous décidez pas là de suite à bouger, le gras atteindra le genou sans que vous vous en rendiez compte. Voilà pour la réparation physique.


Psychologie quand tu nous tiens. Psy, j'ai deux trucs à te dire. Un, c'est pas toi qui commande. Deux je sais que t'as toujours raison. Un truc que j'ai admis récemment, moi miss-exigeance, j'ai mon rythme et je me dois de le respecter. Je n'ai pas à m'en vouloir si je ne vais pas aussi vite que dans les films. Vous savez cette partie où le personnage comprend ce qu'il doit faire pour arriver à son but et se met au boulot, boulot qui est résumé en deux minutes sans dialogues avec une musique très punchy. Symbol iconique de ce genre de scène : Rocky qui grimpe les marches en courant avec son ensemble gris coton. Yeah! The Eye Of The Tiger Baby! Donc me voilà avec mon jogging gris coton en truc de faire le tri dans ma tête. Qu'est que je veux absolument voir être abouti? Vraiment abouti, le genre de truc que je le dis pas à tout le monde parce que ça fait trop rêve impossible. Pfff vous souriez mais vous en avez un vous aussi. Celui qui vous fait vous sentir bien, celui où vous savez secrètement que vous assurez un max là-dedans. Celui qui fait que vous aurez des sacrifices à faire, surtout des sacrifices de temps. Vous serez moins disponible pour les autres, même pour votre moitié, moitié qui connait votre passion dévorante et souhaite vous voir heureux et c'est tout. Et bien une fois que vous l'avez accepté (parce que l'accepter c'est le plus dur, votre vie peut changer du tout au tout en faisant ça), vous devez vous y mettre. Vous devez simplement le faire, sinon, c'est là que ça deviendra vraiment amère,parce que vous le voyez se dessiner mais vous ne le toucherez jamais pour des raisons que vous trouverez, à la fin de votre vie, absolument futiles, sans poids aucun dans la balance. Alors, c'est parti, à la Rocky Style mais à votre rythme. J'ai personnelement trouvé ce qu'il me fallait pour que j'aboutisse à ma sensation de bien être intellectuelle indispensable à mon équilibre biologique. Je dois débourser des sous et faire donc des sacrifices sur d'autres plans, qui était du genre mettre de côté pour des projets beaucoup plus terrre à terre, tel rembourser un crédit en avance ou partir plus souvent voir ma famille, mais mon besoin, non égoïste mais lié complètement à mon aboutissement personnel, est plus important. Parce que si ma famille ne souhaite pas me savoir heureuse, elle n'est pas une très bonne famille, elle est égoïste, elle ne mérite donc pas toute mon attention et mes sacrifices. Vous le pensez aussi quelque part, ne soyez pas malheureux de le penser et faites ce que vous avez à faire, du moment que ce n'est pas mal intentionné, vous pouvez VRAIMENT tout faire.

À présent abordons la phase qui nous interesse toutes, nous fraiches petites beulettes par ces temps de froid dehors et glucides dedans. En France, c'est génial, c'est le temps des raclettes, des fondues savoyardes, des tartiflettes et autres aligots, comment ne pas abuser? Dur......... en fait il n'y a pas de mémo spécifique pour ce cas d'orgie si particulier. Il faudrait avoir commencé avant dans l'idéal, là je veux pas en entendre un seul broncher pour me dire "Hey, tu pouvais pas me le dire avant petite beulette?". Nous avons commencé ce travail de gestion de l'excès et de l'acceptation de soi il y a quelques temps à présent, alors on se calme et on lit les posts précédents. L'important est de savoir à quoi vous sert de manger. Pourquoi je mange autant? Je m'assoie et je pense. Je le sais, cela n'a vraiment rien à voir avec le stress des fêtes ou l'abondance de nourriture. Je le sais maintenant parce le stress des fêtes, ça n'existe pas, c'est le simple stress que l'on peut trouver au travail, celui qui nait de la profusion de choses à faire et de la mauvaise organisation. Ce n'est pas mon stress là, j'attends une nouvelle, j'attends et l'attente, ce n'est pas moi qui la gère, c'est l'autre côté du filet, et là je suis en aveugle, je ne maitrise rien, alors quoi faire de plus stupide que de manger? Même pas la peine de parler de l'abondance de nourriture, ça me fait tout de suite penser aux conducteurs de moto ou d'automobile puissantes qui disent: " Pourquoi créer des machines aussi puissance si ce n'est pour être à 270 sur l'autoroute?" Ce à quoi je répond : "Pourquoi a-t-on inventé des balles à mettre dans le revolver si ce n'est pour se mettre une balle dans la tête?". Avec la nourriture, il faut suivre cette même logique : trop de nourriture peut vous tuer. Pas aussi vite qu'une balle ou un accident de la nourriture mais d'une façon très très vicieuse. Alors oui, je mange un peu trop de sucre parce que j'angoisse d'une réponse négative, mais je ne pousse pas, je sais écouter mon corps maintenant. Quand je n'ai plus envie, je n'ai plus besoin. Mes deux verres à mesurer sont calibrés l'un sur l'autre, je me sens bien dans mon ventre, je n'ai plus qu'à continuer. Saisi? Dans l'ordre : Tête (envie+besoin) puis le corps. Je vise le ventre plat dans 5-6 mois. Sans pression, sans obligation, parce que j'en ai envie moi, pas pour Claudia ni Naomie, et c'est tout. Je veux être fière de moi, de tout dans moi.

À VOUS MAINTENANT.

15.11.10

Beulette Kéké : Return to basics

D'accord je suis gourmande, d'accord j'ai eu de grosses déprimes, d'accord je ne suis pas satisfaite de mon côté professionnel, d'accord je suis légèrement fainéante et déteste rien que l'idée du mot gym, m'enfin cela n'explique pas tout ces kilos et ce ventre de femme enceinte.


Voilà ce que je me suis dit il y a 10 jours. Puis j'ai poussé plus loin l'écoute de ma petite voix intérieure et il y a 7 jours, j'ai appuyé sur le bouton reset. Vous savez, celui que vous trouvez sur n'importe quel matériel informatique et qui permet de remettre la configuration initiale. Voilà, j'ai trouvé mon bouton reset et j'ai appuyé dessus avec joie.


Je m'explique, parce que j'en vois qui fument d'incompréhension. J'ai fait enlever mon implant. Pour ceux qui ne savent pas, l'implant est une petite baguette contraceptive, plus petite qu'un baton à sucette, que le gynéco place sous la peau du bras, généralement celui avec lequel vous n'écrivez pas, et qui dure 3 ans. Trois ans magiques, sans règles, sans soucis aucun, un vrai garçon avais-je l'habitude de dire.


Oui, mais voilà, ce truc miraculeux avait un revers à sa médaille : il vous plombe le moral et vous faire prendre 10 kilos sans jamais avoir l'intention de vous laisser les perdre. Pendant toutes ces années, j'en étais à mon troisième implant, j'ai toujours cru que mon moral très bas et surtout toujours à côté de la plaque m'entraînait à grossir; mais là, depuis que j'ai décidé d'écouter cette petite voix intérieure, quelque chose s'est produit qui m'a fait voir clairement : ce n'est pas que moi.


Puis j'ai fait ce que toute personne en quête d'informations à la chance de pouvoir faire de nos jours, je suis allée lire du côté des forums féminins. Dingue, des plaintes et des plaintes par centaines au sujet de cet implant. Puis, j'ai poussé plus loin, j'ai cherché toutes les expériences au sujet de toute forme de contraceptif. Dans chacune d'entre elles, une prise de poids légère ou excessive, un changement d'humeur, un décalage par rapport au soi d'avant.


Ma décision était prise : j'allais revenir au naturel. Pas toutes les femmes ne peuvent le faire, car se payer le luxe de tomber enceinte par accident n'est pas donné à tout le monde. J'ai porté cet implant pour cette raison moi aussi, donc je comprends. Par ailleurs, ce post n'a pas pour but de pousser toutes les femmes à faire ce que j'ai osé faire. Le préservatif comme tout le monde le sait n'est fiable qu'à 90%, contre les contraceptifs hormonaux qui le sont à 99%; j'ai juste sauté le pas et je tente ma chance d'être en harmonie avec mon corps avec -10% de sécurité. Il s'agit juste d'un post qui confirme quelque chose d'important. Au fond de nous nous savons ce qui nous fait du mal, nous devons donc trouver le moyen de nous en débarasser et choisir uniquement la voix qui nous rendra heureuse.


Oui, depuis une semaine beaucoup de choses ont changé dans ma tête. Les hormones que diffusent ces contraceptifs partent définitivement de notre corps au bout d'une semaine lorsque nous l'enlevons. Je n'ai plus cette pensée négative qui suivait immédiatement le moindre petit détail génant, je n'ai plus cette angoisse permanente d'être tout le temps parfaite, je n'ai plus l'angoisse de manquer de nourriture. Cela fonctionne pour moi, je n'ai aucune autre personne autour de moi qui a vécu la même expérience dans le but précis de se retrouver, une personne qui saurait comparer l'avant et l'après. Je parle juste pour moi.


Mon ventre n'est plus celui d'une femme enceinte de 5 mois, mon appétit est normal, je n'ai pas besoin de me contrôler. Aujourd'hui pour déjeuner, j'ai pris un sandwich aux crevettes et une pomme. La semaine dernière j'aurai pris le sandwich, un paquet de chips, des pépites au chocolat, rien de grave en soit, mais, comme d'habitude, j'aurai tout manger d'un seul coup comme si la nourriture était enfin réapparue après une longue guerre et une grande famine. Les deux soirs qui ont suivi le retrait de l'implant, je n' ai pas réussi à manger, je n'avais aucun attrait pour la nourriture, même une tablette de chocolat, même des céréales ou juste un yahourt. Plus rien ne rentrait, je savais que mon corps me disait merci. Il avait besoin que j'arrête mes overdoses. Ensuite, j'ai eu vraiment faim, la vrai faim. Celle qui rend tous les aliments bons une fois qu'ils rentrent dans la bouche, même le pain dur.


J'ai écouté et j'ai fait. Je me sens bien. Mon corps est là, je le sens, il est moi et je suis lui, plus précisément. Ce n'est plus un sac à fuel que je transporte sans savoir le gérer. Me voilà maintenant à pieds d'égalité entre ces messieurs Kilo et madame la Forme. Je vais pouvoir honnêtement tendre vers la seconde en lâchant les premiers comme du lest. Je file déjeuner, je vous tiens au courant.


KAOUABANGA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!