23.12.10

Quoi de neuf à Noyel?

Trop facile de faire un post sur noel et ces exces et pourtant, impossible d'y échapper. Noel, même à l'étranger, c'est toujours le moyen de faire une over dose de foie gras, saumon et chocolat. C'est comme ça et personne n'y échappe. Même pas les beulettes. Alors pourquoi on mange autant? Je me suis assise loin du frigo et j'ai réfléchi. Pourquoi je mange autant? Parce que oui, je vais mieux et mes parts sont plus petites depuis que mon taux d'hormones et revenu au naturel, mais le sucré c'est ma faille, ma très grande faille. Pourquoi? Rien à voir avec noël. J'ai pris assez de recul pour savoir ça à présent. Rien à voir.

Je suis dans une phase de reconstruction alimentaire, psychologique et physique. Je fais un sport que j'adore, dingue je fais un sport! Moi, je veux dire, moi quoi. Beulette Kéké, pas un gramme de muscle, je veux dire je me tourne, mes bras font des vagues quoi. En réalité, ce n'est pas vraiment un sport, c'est un défouloir avec son côté pratique : le Krav Maga, une méthode de Défense Israélienne. Je frappe des sacs mais surtout j'apprends des techniques en cas d'attaque. Non, ça va, je suis pas parano et n'attend pas que quelqu'un se jette sur moi pour m'étrangler à chaque coin de rue. Disons que j'ai des raisons personnelles de vouloir m'assurer un minimum de défense. Mais voilà, pour faire ce sport il faut être en forme, je me suis étonnée moi-même car je me suis vue faire des pompes et des abdos sans broncher, juste pour faire ce sport qui me fait du bien. J'ai accepté le compromis. Parce qu'après quinze ans sans aucun sport, je sens mon corps un peu ravagé par la fainéantise et être surexcité à l'idée de revivre enfin. Alors je l'écoute, même si c'est la tête le plus grand moteur, même si c'est la tête qui a d'abord demandé le défouloir.  Ils vont de pair, le corps ne démarrera pas sans la tête. Quelque soit votre envie, votre besoin, vous pouvez toujours regarder votre gras du bide tomber sur vos cuisses, si vous ne vous décidez pas là de suite à bouger, le gras atteindra le genou sans que vous vous en rendiez compte. Voilà pour la réparation physique.


Psychologie quand tu nous tiens. Psy, j'ai deux trucs à te dire. Un, c'est pas toi qui commande. Deux je sais que t'as toujours raison. Un truc que j'ai admis récemment, moi miss-exigeance, j'ai mon rythme et je me dois de le respecter. Je n'ai pas à m'en vouloir si je ne vais pas aussi vite que dans les films. Vous savez cette partie où le personnage comprend ce qu'il doit faire pour arriver à son but et se met au boulot, boulot qui est résumé en deux minutes sans dialogues avec une musique très punchy. Symbol iconique de ce genre de scène : Rocky qui grimpe les marches en courant avec son ensemble gris coton. Yeah! The Eye Of The Tiger Baby! Donc me voilà avec mon jogging gris coton en truc de faire le tri dans ma tête. Qu'est que je veux absolument voir être abouti? Vraiment abouti, le genre de truc que je le dis pas à tout le monde parce que ça fait trop rêve impossible. Pfff vous souriez mais vous en avez un vous aussi. Celui qui vous fait vous sentir bien, celui où vous savez secrètement que vous assurez un max là-dedans. Celui qui fait que vous aurez des sacrifices à faire, surtout des sacrifices de temps. Vous serez moins disponible pour les autres, même pour votre moitié, moitié qui connait votre passion dévorante et souhaite vous voir heureux et c'est tout. Et bien une fois que vous l'avez accepté (parce que l'accepter c'est le plus dur, votre vie peut changer du tout au tout en faisant ça), vous devez vous y mettre. Vous devez simplement le faire, sinon, c'est là que ça deviendra vraiment amère,parce que vous le voyez se dessiner mais vous ne le toucherez jamais pour des raisons que vous trouverez, à la fin de votre vie, absolument futiles, sans poids aucun dans la balance. Alors, c'est parti, à la Rocky Style mais à votre rythme. J'ai personnelement trouvé ce qu'il me fallait pour que j'aboutisse à ma sensation de bien être intellectuelle indispensable à mon équilibre biologique. Je dois débourser des sous et faire donc des sacrifices sur d'autres plans, qui était du genre mettre de côté pour des projets beaucoup plus terrre à terre, tel rembourser un crédit en avance ou partir plus souvent voir ma famille, mais mon besoin, non égoïste mais lié complètement à mon aboutissement personnel, est plus important. Parce que si ma famille ne souhaite pas me savoir heureuse, elle n'est pas une très bonne famille, elle est égoïste, elle ne mérite donc pas toute mon attention et mes sacrifices. Vous le pensez aussi quelque part, ne soyez pas malheureux de le penser et faites ce que vous avez à faire, du moment que ce n'est pas mal intentionné, vous pouvez VRAIMENT tout faire.

À présent abordons la phase qui nous interesse toutes, nous fraiches petites beulettes par ces temps de froid dehors et glucides dedans. En France, c'est génial, c'est le temps des raclettes, des fondues savoyardes, des tartiflettes et autres aligots, comment ne pas abuser? Dur......... en fait il n'y a pas de mémo spécifique pour ce cas d'orgie si particulier. Il faudrait avoir commencé avant dans l'idéal, là je veux pas en entendre un seul broncher pour me dire "Hey, tu pouvais pas me le dire avant petite beulette?". Nous avons commencé ce travail de gestion de l'excès et de l'acceptation de soi il y a quelques temps à présent, alors on se calme et on lit les posts précédents. L'important est de savoir à quoi vous sert de manger. Pourquoi je mange autant? Je m'assoie et je pense. Je le sais, cela n'a vraiment rien à voir avec le stress des fêtes ou l'abondance de nourriture. Je le sais maintenant parce le stress des fêtes, ça n'existe pas, c'est le simple stress que l'on peut trouver au travail, celui qui nait de la profusion de choses à faire et de la mauvaise organisation. Ce n'est pas mon stress là, j'attends une nouvelle, j'attends et l'attente, ce n'est pas moi qui la gère, c'est l'autre côté du filet, et là je suis en aveugle, je ne maitrise rien, alors quoi faire de plus stupide que de manger? Même pas la peine de parler de l'abondance de nourriture, ça me fait tout de suite penser aux conducteurs de moto ou d'automobile puissantes qui disent: " Pourquoi créer des machines aussi puissance si ce n'est pour être à 270 sur l'autoroute?" Ce à quoi je répond : "Pourquoi a-t-on inventé des balles à mettre dans le revolver si ce n'est pour se mettre une balle dans la tête?". Avec la nourriture, il faut suivre cette même logique : trop de nourriture peut vous tuer. Pas aussi vite qu'une balle ou un accident de la nourriture mais d'une façon très très vicieuse. Alors oui, je mange un peu trop de sucre parce que j'angoisse d'une réponse négative, mais je ne pousse pas, je sais écouter mon corps maintenant. Quand je n'ai plus envie, je n'ai plus besoin. Mes deux verres à mesurer sont calibrés l'un sur l'autre, je me sens bien dans mon ventre, je n'ai plus qu'à continuer. Saisi? Dans l'ordre : Tête (envie+besoin) puis le corps. Je vise le ventre plat dans 5-6 mois. Sans pression, sans obligation, parce que j'en ai envie moi, pas pour Claudia ni Naomie, et c'est tout. Je veux être fière de moi, de tout dans moi.

À VOUS MAINTENANT.

15.11.10

Beulette Kéké : Return to basics

D'accord je suis gourmande, d'accord j'ai eu de grosses déprimes, d'accord je ne suis pas satisfaite de mon côté professionnel, d'accord je suis légèrement fainéante et déteste rien que l'idée du mot gym, m'enfin cela n'explique pas tout ces kilos et ce ventre de femme enceinte.


Voilà ce que je me suis dit il y a 10 jours. Puis j'ai poussé plus loin l'écoute de ma petite voix intérieure et il y a 7 jours, j'ai appuyé sur le bouton reset. Vous savez, celui que vous trouvez sur n'importe quel matériel informatique et qui permet de remettre la configuration initiale. Voilà, j'ai trouvé mon bouton reset et j'ai appuyé dessus avec joie.


Je m'explique, parce que j'en vois qui fument d'incompréhension. J'ai fait enlever mon implant. Pour ceux qui ne savent pas, l'implant est une petite baguette contraceptive, plus petite qu'un baton à sucette, que le gynéco place sous la peau du bras, généralement celui avec lequel vous n'écrivez pas, et qui dure 3 ans. Trois ans magiques, sans règles, sans soucis aucun, un vrai garçon avais-je l'habitude de dire.


Oui, mais voilà, ce truc miraculeux avait un revers à sa médaille : il vous plombe le moral et vous faire prendre 10 kilos sans jamais avoir l'intention de vous laisser les perdre. Pendant toutes ces années, j'en étais à mon troisième implant, j'ai toujours cru que mon moral très bas et surtout toujours à côté de la plaque m'entraînait à grossir; mais là, depuis que j'ai décidé d'écouter cette petite voix intérieure, quelque chose s'est produit qui m'a fait voir clairement : ce n'est pas que moi.


Puis j'ai fait ce que toute personne en quête d'informations à la chance de pouvoir faire de nos jours, je suis allée lire du côté des forums féminins. Dingue, des plaintes et des plaintes par centaines au sujet de cet implant. Puis, j'ai poussé plus loin, j'ai cherché toutes les expériences au sujet de toute forme de contraceptif. Dans chacune d'entre elles, une prise de poids légère ou excessive, un changement d'humeur, un décalage par rapport au soi d'avant.


Ma décision était prise : j'allais revenir au naturel. Pas toutes les femmes ne peuvent le faire, car se payer le luxe de tomber enceinte par accident n'est pas donné à tout le monde. J'ai porté cet implant pour cette raison moi aussi, donc je comprends. Par ailleurs, ce post n'a pas pour but de pousser toutes les femmes à faire ce que j'ai osé faire. Le préservatif comme tout le monde le sait n'est fiable qu'à 90%, contre les contraceptifs hormonaux qui le sont à 99%; j'ai juste sauté le pas et je tente ma chance d'être en harmonie avec mon corps avec -10% de sécurité. Il s'agit juste d'un post qui confirme quelque chose d'important. Au fond de nous nous savons ce qui nous fait du mal, nous devons donc trouver le moyen de nous en débarasser et choisir uniquement la voix qui nous rendra heureuse.


Oui, depuis une semaine beaucoup de choses ont changé dans ma tête. Les hormones que diffusent ces contraceptifs partent définitivement de notre corps au bout d'une semaine lorsque nous l'enlevons. Je n'ai plus cette pensée négative qui suivait immédiatement le moindre petit détail génant, je n'ai plus cette angoisse permanente d'être tout le temps parfaite, je n'ai plus l'angoisse de manquer de nourriture. Cela fonctionne pour moi, je n'ai aucune autre personne autour de moi qui a vécu la même expérience dans le but précis de se retrouver, une personne qui saurait comparer l'avant et l'après. Je parle juste pour moi.


Mon ventre n'est plus celui d'une femme enceinte de 5 mois, mon appétit est normal, je n'ai pas besoin de me contrôler. Aujourd'hui pour déjeuner, j'ai pris un sandwich aux crevettes et une pomme. La semaine dernière j'aurai pris le sandwich, un paquet de chips, des pépites au chocolat, rien de grave en soit, mais, comme d'habitude, j'aurai tout manger d'un seul coup comme si la nourriture était enfin réapparue après une longue guerre et une grande famine. Les deux soirs qui ont suivi le retrait de l'implant, je n' ai pas réussi à manger, je n'avais aucun attrait pour la nourriture, même une tablette de chocolat, même des céréales ou juste un yahourt. Plus rien ne rentrait, je savais que mon corps me disait merci. Il avait besoin que j'arrête mes overdoses. Ensuite, j'ai eu vraiment faim, la vrai faim. Celle qui rend tous les aliments bons une fois qu'ils rentrent dans la bouche, même le pain dur.


J'ai écouté et j'ai fait. Je me sens bien. Mon corps est là, je le sens, il est moi et je suis lui, plus précisément. Ce n'est plus un sac à fuel que je transporte sans savoir le gérer. Me voilà maintenant à pieds d'égalité entre ces messieurs Kilo et madame la Forme. Je vais pouvoir honnêtement tendre vers la seconde en lâchant les premiers comme du lest. Je file déjeuner, je vous tiens au courant.


KAOUABANGA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

20.10.10

Trouver sa balance, non, pas celle en plastique, l'autre...

Très chères beulettes du bout du monde et au-delà. Vous l'aurez compris, ce blog n'est pas une incitation au régime, il n'a aucunement pour but de vous faire maigrir. Son unique but est de vous faire sentir bien et de vous libérer de la pression extérieure et intérieure constante qui vous demanderait d'être svelte au risque de vous faire du mal. Il s'adresse aussi à celles qui n'ont pas le but de perdre ou prendre du poids mais qui subissent tout de même cette variation constante dû à une mauvaise gestion des leurs émotions, leurs angoisses, et même leurs bons moments, et oui, parce qu'on se laisse aussi aller quand on est en pente douce.

Peu importe votre âge, vous passerez parfois par des moments difficiles qui se traduiront souvent par un décalage avec la nourriture, trop manger, trop peu manger, mal manger. Quand le choc est trop fort ou trop profondément ancré cela peut arriver, c'est à ce moment là que l'on perd sa balance, son équilibre en bon français. Et vous allez sourire, c'est là qu'il ne faut plus regarder sa balance (celle avec des aiguilles) avec un constant regard de panique, d'ailleurs ne plus la regarder du tout serait l'idéal le temps de vous recentrer.

L'on peut avoir eu une enfance à problèmes ou un gros coup dur, si cela a eu une influence sur votre physique et que vous vous en rendez compte, vous avez déjà gagné.

La première chose qu'il faudra admettre est que la redécouverte de votre "vous" heureux demandera beaucoup de temps. Il faudra vraiment être patiente avec vous-même. Je parle en mois et parfois même en années. Enlevez de votre tête que la minceur est la solution pour être heureuse et placez-y la donnée inverse, être heureuse est la solution pour être mince, et encore, mince est un mot obsolète de nos jours, remplaçons-le par "bien dans son corps", et l'aimer enfin.

 Répétez pour voir : "être heureuse est la solution pour être bien dans mon corps et l'aimer enfin"

Alors comment on fait pour être heureuse? Et bien, on fait ce qu'on aime vraiment. Si vous êtes déjà en train de le faire et que vous avez eu un coup dur c'est le moment de vous écouter de nouveau pour y revenir, faites ce qui vous aimerez toujours, cela vous rendra pas mal de votre bonheur. Pour celles qui ne l'ont jamais fait, je vous entends déjà : je peux pas, j'ai un crédit à rembourser, je peux pas, j'ai des enfants à nourir, je peux pas, je suis pas douée..... Et c'est là que la patience entre en jeu, ne soyez pas si exigeante, commencez par savoir réellement ce que vous voulez. Je vous recommanderais bien un livre mais il est en anglais (Taking flight de Kelly Rae Roberts). Voilà une femme qui a fait un merveilleux travail sur elle même et qui, en plus, l'a partagé au travers d'un magnifique livre. Merci Beulette Momo. Cette femme a simplement écouté les voix dans son coeur, elle a écouté ce que celui-ci lui disait de faire. C'était ce dont elle avait réellement besoin.

Pour pouvoir mener à bien cette belle transformation, vous devez prendre du temps pour vous et surtout, très important, enlevez de votre tête la notion de temps et de résultats. Il n'y a pas de course. Vous devez être là au jour, le jour à écouter votre coeur. À calmer votre esprit qui s'angoisse. Comparez juste la façon de penser entre une femme et un homme, vous rigolerez bien après. Un soir, je dis à mon mari qu'il faut que j'arrête de penser. Il me demande de lui dire tout ce à quoi je pense, mais tout: le crédit, on aura jamais fini dans un an, mettre de l'argent de côte pour s'acheter une maison à nous dans 3 ans, finir mon livre avec la trouille au ventre de le présenter à des maisons d'édition, est-ce que je ne ferais pas mieux de consacrer mon temps à un job à plein temps plutot qu'un mi temps pour finir mon roman, et la mutuelle quand est-ce qu'on la prend, quand on aura fini le crédit peut-être, dans un an..... Il est impressionné et ne dit rien. Là, c'est moi qui lui demande "et toi, dis moi tout, tout hein" : "je pense au mois prochain."

Formidable, mon nuage s'est levé de ma tête, il a explosé en des milliers d'éclats de rire. " N'importe quoi" ai-je pensé. Avoir des angoisses ponctuelles est naturel chez les filles, je l'ai accepté maintenant. Je ne peux rien faire à ma situation actuelle, j'ai fait une promesse à moi-même après avoir écouté ma petite voix. Et oui, lorsque j'écris, je suis heureuse. Alors, je vous invite à écouter votre petite voix et lui promettre de la respecter chaque jour. Que vous vouliez devenir illustratrice, danseuse, guitariste, coureuse, bucheronne, patronne d'agence immobilère, designer,  prennez un temps à vous, prennez-le souvent pour démarrer votre aventure et, n'oubliez pas: soyez patiente. Avec de petits buts, de petites réalisations en petites réalisations vous atteindrez votre but. Notez qu'il ne s'agit pas non plus de devenir une rock star ou le prochain Bouygues, juste faire ce que vous aimez en étant fidèle à votre rythme (N'oubliez pas, il n'y a pas de course).

L'autre point qu'il faudra admettre après celui de la patience, c'est que le terme "quand" placé au sein de nos projets nous rend misérable. Virez de votre tête tout ce qui ressemble à " je serai heureux QUAND j'aurai un meilleur job, un meilleur appart, un meilleur chien".. virez-le. Il faut apprendre à aimer le jour présent, vraiment l'aimer, aujourd'hui est un bon jour pour commencer d'ailleurs; même si vous l'avez débuté par une casse, une insulte (reçue ou donnée), un retard... Aujourd'hui est un bon jour, juste parce que vous lisez quelque chose de positif. Pourquoi ne pas tenir un carnet et chaque soir, notez quelque chose que vous avez particulièrement apprécier de votre journée. Soyez heureux de tous les pas que vous faites pour atteindre vos buts, appréciez chacun de ces pas. Appréciez le jour, aimez-le, vivez-le parce que justement vous faites ce que vous aimez réellement. Chaque jour faites ce qui vous rapprochera un peu plus de votre promesse faites à votre ou vos petites voix intérieures. Chaque jour souriez car vous êtes déjà en train de faire ce que vous aimez réellement, même s'il s'agit seulement de répéter les pas de danse sous votre bureau en attendant la prochaine leçon.

Vous avez remarqué? Pendant toute la lecture de cet article, surtout vers la fin, vous n'avez pas pensé une seule fois à la nourriture, sauf si votre ambition est de devenir Chef. Vous avez juste pensé à :" qu'est-ce que je veux vraiment faire moi?" N'est-ce pas? Et bien ce sera la même sensation lorsque vous commencerez votre écoute et votre chemin, car comme le dirait un ami Chameau: " le bonheur n'est pas une destination, mais la trajectoire".

On reprend:
1/ Être patient
2/ Prendre du temps seule, arrêter toute forme de regret pour écouter enfin sa voix intérieure et vice et versa
3/ Lister tous les projets que votre coeur veut véritablement voir aboutir (même les plus fous et tous ceux que votre regard trop concret trouve "absolument inutile", ce sont ceux-là justement qui vous rendront le plus heureuse)
4/ Etre sans peur, commencer un pas par un pas, vous sentirez vite la montée de l'enthousiasme vous envahir
5/Jeter au loin, faire tomber de la falaise toutes les mauvaises raisons (des parasites qui ne vous mennent nulpart) pour lesquelles vous n'avez rien fait jusqu'ici (entre autres: tout le temps penser aux autres, le fameux quand j'aurai une meilleure situation, et l'effrayant "je ne suis pas assez douée" poussez-le plus loin que les autres celui-ci et regardez-le s'écraser)...
6/ Profiter de chaque jour où vous mettez votre projet en oeuvre. Tenir un carnet à partir du jour où l'on sait ce que l'on veut vraiment faire.

Voilà, vous avez déjà commencé à vous recentrer, votre équilibre va revenir, doucement et sûrement. On respire et on dit : je suis trop géniale!!!!!!!!!!!!!!!

13.10.10

Beulette Momo mange en paix...

Enfin je m'y mets...

Mon truc, c’est de me peser le 1er de chaque mois, quel que soit mon état, quel que soit ce que j’ai mangé la veille, c’est la seule et unique fois que je vérifie à quelle force je résiste au vent et ne serais pas la brindille qui se pliera dès la première brise légère (bon, ok en cette période on passe direct au niveau 26 et on peut parler de grosse bourrasque…).

Encore que …
Après 5 ans à se faire la gueule balance-ma-meilleure-ennemie n’est re-rentrée dans mon chez-moi qu’il y a deux mois (et j’ai déjà envie d’aller la donner au samaritains, je crois que je suis allergique à ce truc, c’est pas ma faute c’est épidermique…).

Hum, en fait un peu moins, parce que avant cette réintroduction dans mon environnement et depuis février 2009 j’allais chez une nutritionniste…

Bref, tout ça pour dire qu’il y a 2 semaines c’était ZE rendez-vous avec s’te salope (et limite je crois que je préfère encore aller dire bonjour au dentiste…)

Et là, le constat : +500gr 

Ok, je confesse, quelques jours après être rentrée d’un pur séjour en Bretagne comme il se doit ( je vous fais pas de dessin hein..) 
Et  vous me direz, +500gr ça ne devrait même pas être mentionné.
 Mais en fait c’est que le contexte ça.

Il se trouve que quelques jours plus tôt ( hum…après mon billet de présentation en fait) je m’étais dit, ok aller ,cette fois-ci  t’as fait un grand pas en avant, donc comme tu sais si bien le faire tu vas en faire quarante-douze en arrière, mais c’est juste pour mieux te lancer, ce coup-ci pas d’entourloupes la beulette c’est en avant que tu dois aller, derrière y’a rien à voir !

C'est-à-dire :  tu t’écoutes, tu te fais confiance et tu te fais plaisir.
Parce que pour moi, c’est ça le secret, le reste ça suit tout seul…( bon, j’étais super fière de le penser et  d’imaginer que j’étais celle qui avait ENFIN de chez ENFIN  trouver Ze solution ULTIME, mais en fait y’en a d’autres qui y ont réfléchit avant, ‘fin je reste fière quand même tiens…)


Et ça du haut de mes 27 piges moins 3 jours,  j’ai déjà réussit à le faire !
Une fois, une seule période, ou j’étais bien dans mes baskets (oui, je suis pas super à l’aise en talons…) – et ou « régime », « attention », « maigrir » étaient juste absents de mon vocabulaire.


Pas bannis, non pire, absents.
Absents de toute considération de ma part à l’égard de ces concepts.


J’ai fait peter le chiffre d’affaire de Pepito sur cette période ( ouai, mes préférés c’étaient les croc sablés), de Mont blanc pour leur version pistache et autres douceurs du même genre, et en fait de tout les aliments que mon corps me demandait ( et non pas dont j’avais envie, à savoir juste une me faire saliver, mais bien mon ventre exprimant son vide par diverses manifestations genre très bruyantes), mais simplement  dans la mesure de ma faim.

Et sur cette période qui a durée 4 mois ( ouai, après je suis tombée en période d’exams finaux et j’avais trop de macro-economie à gérer pour penser à m’auto-respecter, et peut être aussi une rupture dont la justification «  tu es comme un Kinder surprise vide » m’a été fatale, je n’étais pas encore assez forte il faut croire…et j’ai réessay 3 de remplir le Kinder barf…)  et bien m’sieurs ‘dames j’avais pas perdu,  plutôt laissé là où j’avais laissé ces concepts ; une charge de 10kgs !

Ouai, rien que ça !! 5 ans après je peux toujours pas vous expliquer je reste bouche bée devant cette perte de poids alors que j’ai l’impression de m’être fait plaisir non-stop au niveau de mon alimentation…

Et moralité : manger, me faire plaisir, vraiment déguster et être consciente de moi, mes envies, mes états ont permis à mon  corps de s’autoréguler ( je veux pas dire maigrir, ça a fonctionné dans mon cas, mais suivant les morphologies et métabolismes s’autoréguler ne signifiera pas la même chose)

Et sans dec’, après tout ce que je lui ai fait subir à mon métabolisme, je devrais le remercier au moins 10mins tous les matins pour pas m’avoir encore laissé tomber…

C’est bon là vous situez donc bien le contexte des 500gr ?
ha ? je vous ai perdu ? sans dec’…


On reprend : jme suis pesée, j’ai pris 500gr mais je suis sereine car j’ai décidé de m’écouter
C’est bon ?
Cool…

Donc :

Forte de cette observation jme suis dit…  « 500gr ???pffff même pas grave, et pas grave non plus que ça se greffe aux 4kgs repris – ou perdu en muscle ?- depuis l’arrêt du régime avec la nutritionniste, puisque je vais enfin m’écouter et que du coup tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes »

Et la c’est la crise…
Oui-oui, la crise, une bonne grosse crise de terreur, ou peut être panique, mais au final la même chose.
J’étais terrifiée du pouvoir que je ressentais à l’idée de me respecter - pas de maigrir, pas d’avoir grossi, loin de toute considération corporelle – non !
Mais à l’idée de cette nouvelle sérénité que me conférait l’idée de me respecter.


Pourquoi ???????
Me direz-vous ( en version courtoise, parce que moi jme suis plutôt dis : mais ma pauvre fille t’es barge !)

Parce que ça voulait dire aller à l’encontre de tout mon mode de vie, d’une partie de mon éducation et de ma relation aux autres.

Et je n’exagère pas ici, sachez que j’ai consulté mon premier nutritionniste ô l’âge de 7 ans, pour un tout petit surpoids qui en soit ne me dérangeait pas plus que ça, moi la principale concernée. Et que depuis il ne s’est plus passé une année sans qu’un nouveau régime, médecin, nutritionniste, diététicien, charlatan, hypnotiseur  et j’en passe ne vienne interférer avec la manière de fonctionner de mon corps.
Fonctionnement qui quand bien observé ne ressemble finalement en rien aux dictats du 3 repas-2collations-5fruitsetlegumes/jour….

Alors oui, ça m’a fait paniquer d’aller à l’encontre de toutes ces choses qui avaient définies ma vie, ou plutôt qui avaient dénigrées comment je suis.
J’avais peur de ma volonté de m’affirmer indépendamment de tout ça, de me distancer de ces idées, de finalement cette société.


Ce qui me terrifiait en fait, c’était l’idée de me marginaliser, de –de part mon comportement, à suivre mes idées- quelque part dire non à cette société et à sa manière négativement conditionnée de t’aimer, te valoriser, te dire qui tu es et ce que tu vaux…

J’ai eu peur, je ne savais pas quoi choisir entre être accepté et me respecter.
En gros j’ai « flippésamèret’imaginesmêmepasmonfrère »


Alors j’ai filé au terrier, et ouai, pendant 2-3 jours je me suis terrée, peut être pour me préparer à cette solitude que je croyais être mon lot qui sait ?

Après, j’ai appelé ma beulette, et elle m’a dit de les envoyé bouler ces idées, cette société et son mode superficiel de penser.
Elle m’a dit qu’aucune institutions ne pouvait me dire comment manger, comment être bien ni sur quelle bases développer mon estime personnelle…..


Mais c’est qu’elle avait raison cette beulette tétue !
Et en prime elle m’a même rebroussé le poil :  j’étais conne de demander en plus la permission de penser comme j’en avait envie !


Alors j’ai respiré et me suis laissé envahir par ma sérénité.

Elle n’est bien évidemment pas acquise, tous les jours je me bats pur la garder, mais putain que ça fait du bien de s’auto-respecter et dire "fuck off" à s’auto-saboter ! :)

Voilà, puis j’ai aussi découvert que j’étais donc pas le nouveau futur Dalaï-lama, y’en as d’autres qui se sont penchés sur la question, et ça ne fait que renforcer ma confiance en mon choix de m’écouter :)

Voilà la quatrième de couverture du livre «  Manger en paix » du Dr Apfeldorfer :
« Pour être en bonne santé physique et mentale, pour faire le juste poids, il convient de laisser ses peurs alimentaires au vestiaire et de manger en paix. C'est en sachant s'écouter qu'on parvient à répondre tour à tour de façon adéquate à ses besoins énergétiques, en nutriments, en vitamines et minéraux, et aussi à ses besoins émotionnels, à sa faim d'amour et d'affection…à faire la paix avec vous-même et avec les autres. ... Manger cessera d'être une bataille incessante, un problème à résoudre, pour se transformer en outil d'épanouissement personnel.  »
(Poches Odile Jacob, 2 avril 2009)

Lui, et le Dr Zermati sont du même mouvement, qui rejette la notion de régime et tout conformisme en terme d’alimentation, mais prône l’écoute et le respect de son propre métabolisme, reconnaissant l’unicité de chacun et sa particularité dans sa façon raisonnable de se nourrir ( hors de tout trouble alimentaire et psychologique on est d’accords)

Je ne vous mets pas de lien car je ne veux pas vous influencer dans votre surfing, à vous de googler leur nom.
Le seul lien que je vous donnerais, c’est celui du blog Pensées de rondes que j’ai redécouvert aujourd’hui et qui m’a donné le coup de pied dont j’avais besoin pour pondre cette note que je couvais depuis une bonne semaine :)
( et puis elle consulte le Dr Zermati, je dis ça je dis rien…)


PS : la question de ma balance reste en suspens, plus j’y pense et moins j’ai envie d’être confrontée à sa vue déplaisant au quotidien, elle me fait l’effet d’un fossile pas même digne d’un musée…

5.10.10

SUS AUX CLICHÉS TUEURS

Oui, je l'assume, j'ai utilisé un vieux mot de vocabulaire plus aucunement usité par mes amies beulettes (et qui fait mourir de rire les enfants en général et surtout les enfants en nous), mais voyez vous très chères amies beulettes, c'est un des exemples du combat que nous allons mener ensemble. Attaquons nous tout de suite à ce qui fait d'une norme une norme. En gros, pourquoi une norme peut jusqu'à faire pleurer, se torturer et rejetter une partie de nous. Oui, oui, je parle bien de notre poids et de la pression faite dessus.


Vous voyez, j'aime utiliser des vieux mots que personne utilise, ça m'éclate, j'aime dire Wonderbar, j'aime manger et ne pas manger. Je fais ce qui me plaît dorénavant, ce n'était pas la même chose il y a encore quelques semaines et ceci n'est pas un petit pétage de plomb; ce sont des années d'introspection. Pourquoi quand je suis au restaurant, parce que je suis une fille, je dois manger une salade si cette coquine de pizza me fait de l'oeil? Pourquoi je ne commanderais pas cette calzone et n'en laisserais pas la moitié dans mon assiette parce qu'au final elle était bonne jusqu'à la moitié et qu'en vrai j'en ai plus envie là tout de suite? Si vous ne le faites pas comme vous le sentez, c'est probablement parce que vous entendez la voix des parents qui ne savent pas quoi dirent à leurs enfants pour qu'ils terminent leur assiette : "Y a des enfants dans le monde qui n'ont pas à manger." Mais qui a inventé cette réplique de merde, je vous le demande? Enfants, répondez tous en coeur : " Et bah si ils étaient là avec moi à table, je leur donnerai toute mon assiette pour qu'ils aient plus faim, mais là moi j'ai plus faim."


Qui a dit qu'il fallait tout manger? Qui a dit qu'il fallait manger quand tout le monde mange? Dans une famille aux horaires à peu près réglés, c'est normal que tout le monde puisse manger ensemble. Mais au bureau? en Vacances? en Maladie? Et les jours de flemmes? Et les jours d'hyper occupation? Comme dirait une sage femme mature qui m'a eclairé sur mon chemin mais dont je ne me souviens absolument pas du nom : " Est-ce que vous avez vu les animaux dans la nature manger à des heures regulières et faire des régimes pour courrir plus vite?" Vous pouvez répondre sans moi.


Les normes, c'est quoi? Les normes, c'est comme un moule dans lequel on ne sent même pas qu'en essayant d'y rentrer on s'écharpe. Les clichés, c'est quoi? C'est l'après cuisson. C'est le résultat. Fille = mince. Petit bidon = enceinte. Garçon = larges épaules. Petit bidon = marié ou fainéant. Mais kcuf! Marylin avait un bidon! Marylin, bordel!


Nous avons besoin de nous libérer, vraiment, il va falloir apprendre à regarder les gens de la même façon qu'ils nous regardent et qu'ils nous jugent. Solution 1 : imaginez-les en train de faire caca. Solution 2 : Leur dire" je mange quand je veux si je veux, je mange parce que ça me fait du bien. Je suis ronde et je surkiffe. Je suis super mince et je surkiffe. Je vais très bien merci, je fais ce que j'aime dans la vie ( si vous n'êtes pas encore à cette étape sachez qu'elle est la condition synequanone à votre bien être), je dis non, je fais du bien aux gens et je t'embrouille si t'es pas content." La première est plus simple je vous l'accorde, la seconde, c'est plutôt quand on est absolument sûre que plus rien, plus jamais, ne viendra se mettre entre vous et le chemin de la paix avec vous même.


LIBÉREZ-VOUS.
SUS AUX DIKTATS.
À MOI LA VIE (J'adore, ça fait très king kong).
JE NE SUIS PAS OBLIGÉE DE FAIRE CE QU'ON ATTEND DE MOI.
JE NE DOIS DES COMPTES À PERSONNE.
JE PEUX FAIRE CE QUE JE VEUX PARCE QUE JE NE FAIS DE MAL À PERSONNE EN FAISANT CE QUE J'AIME.
EN ÉCOUTANT MON CORPS JE SUIS EN HARMONIE AVEC LUI, JE SUIS EN HARMONIE AVEC MOI.


Voici deux idées + venues d'autres voix essayant de se faire entendre:


La premiére décrit toutes les sortes de régimes qui existent et conclu par : La meilleure solution c'est d'assumer. Je pourrais vraiment pas dire mieux et comme ma Beulette Momo vous l'a prouvé par sa fabuleuse vidéo, on peut être très très généreuse et respirer la joie de vivre et la réussite. Juste se sentir bien et s'écouter.


La seconde est un merveilleux hymne au libre arbitre (Une vidéo réalisée par Canal J mettant en scène des personnages typiques de contes de fées qui, en chantant même en ayant marre de chanter justement, expriment leur fatigue à devoir toujours jouer le même role et respecter des critères très précis, et si une princesse ça avait envie de péter?) et qui soulève un point important : il s'adresse aux enfants. Car n'est-ce pas depuis l'enfance qu'on nous bombarde de clichés et de normes? Parents et futurs parents, souhaitez-vous être à l'origine de la création de personnes heureuses et épanouies ou de personnes sous pression et frustrées? On est d'accord.




Respirez et dites à voix haute  " Wonderbar".

4.10.10

Une Beulette bien dans ses baskets..ou stiletos

Beulette Momo in da place ( because it's bleu inside...)

Salut mes petites beulettes


Petit interlude en ce début de semaine…
Mon ami facebook (oui, le truc qui nous aide à espionner les autres trop heureux d’exposer la moitié passionnante de leur vie en ligne, puisque l’autre moitié est dédiée à cette fameuse mise en ligne que je me délecte donc à lire maislàn’estpaslesujet) m’a permis de découvrir le reportage suivant, que je trouve juste génial d’inspiration et que donc je vous fais partager.

Ouai, parce que c’est lundi matin, qu’à London-city il flotte ( sans dec’?) et que ça c’est que du Bonheur, un énorme rayon de soleil dans ton petit Coeur, que je suis comme ça moi, si je peux te refiler un truc qui me donne la pêche, mes chackras ils sont en mode partage (là l’inspiration c’est plutôt Margaux Motin, vous aurez surement reconnu alors rendons à Margaux ce qui est à Margaux…)


Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Sérieux, cette fille, elle, c’est une pure nana, une femme, une vraie vous en conviendrez, elle respire le charme, la beauté non-surfaite ( oui, elle est maquillée, mais pas non plus à coup de pinceau-rouleau genre pimp-my-ride tu vois de quoi je parle là ?), mais surtout ET surtout de chez surtout, elle émet des ondes de sérénité qui se ressentent même à travers un reportage de 7 à 8 sur TF1 !

Ces ondes, elles m’ont gagnées, elle est bien dans son corps, pas effrayée de sa féminité et d’en jouer ; et sérieux quoi, elle est sexy et super attirante ! Son bien-être est captivant, cette fille on ne voit pas son surpoids mais le charisme que sa fierté d’être qui elle est lui confère et, du coup, ses kilos en trop deviennent des courbes voluptueuses – marrant comme un changement de vocabulaire peut aussi faire toute la différence…

Alors je me demande, quand on dit « la beauté vient de l’intérieur », la plupart du temps on l’interprète comme l’ensemble des comportements qui font de toi quelqu’un de bien ( ne voulant pas dire bien avec toi-même on est bien d’accord, mais une « bonne personne », genre pas casses-couilles quoi), mais là je me dit que cette fille elle est belle de l’intérieur parce qu’elle est fière d’elle, qu’elle s’accepte, se respecte et se met en valeur comme elle le mérite, du coup, oui, ça se voit de l’extérieur, sur son apparence, mais je pense que ce n’est qu’une conséquence de son état d’esprit, cette fille elle est vraiment très belle de l’intérieur.

Puis après, l’un entretien l’autre, tu as décidé d’être bien donc tu prends soin de toi, et prendre soin de toi te fait te sentir bien, donc tu continues à prendre soin de toi…

Bon, ok, je vous laisse, faut que j’appelle le SPA, mon charisme naissant me réclame une petite combo enrobage au chocolat noir 72% minimum puis massage d’aroma-thérapie à la lavande de vendée….

Bonne semaine ! :)

1.10.10

Profil d'une Beulette: Momo à poils

*Plagiat me voilà…*
Bonjour à toutes, très chères beulettes. Comme indiqué dans notre introduction, nous nous sommes lancées à deux dans cette belle aventure de remise en forme. Il ne s'agit pas seulement de perdre du  poids, chacune d'entre vous le sait, le poids est un sujet délicat. Il s'agit de se sentir enfin soi-même, d'être forte et de ne pas faire subir à notre corps ce que les angoisses de la vie nous font subir.

Parlons perso et parlons bien. J'ai un profil particulier, comme vous toutes j'ai vécu des choses particulières dans ma vie qui ont eu une influence directe sur ma façon de voir la nourriture ou, comme je dirais à présent, de ne pas la voir. J'ai une vie que je partagerais, après réflexion, en deux profils physiques et mentaux bien distincts. Pour arriver au troisième et dernier profil, qui serait un profil idéal de compréhension direct entre mon esprit et les besoins réels de mon corps, j'ai dû analyser les deux premiers et comprendre mon propre comportement.

Parlons perso et parlons bien. *Plagiat au revoir*
J’ai un profil différent de celui de Kéké ( et heureusement dites-donc, sinon ças’raitpasmarrant…). Mais le mien est très lié à la honte, au surpoids, au dégout de mon corps, de moi-même et tout ce qui va avec.
Et de part ce vécu, je ne me sens pas de me dévoiler, même un tout petit peu, comme ça, probablement encore la honte, qui la bourrique traine ses gros sabots par là.

Il m’est plus facile de le prendre d’un ton cynique et très exagéré, entre deux réflexions plus sérieuses, donc vous apprendrez plus à me connaître au fil des posts, où ça et là je laisserai passer ce qui a aboutit à mon actuelle relation à la nourriture et à mon corps, bref à moi-même en fait.

Juste une info : j’aime en faire des tonnes et ai un enormissime un penchant pour le mélo-drama, ça c’est moi et j’adÔre ça, la plupart du temps il ne faut pas prendre au premier degré…m’enfin faîtes si vous voulez…

*Pagiat back in da place*
Tout au long de mon histoire je n'ai jamais écouté mon corps. Jamais. Aujourd'hui, j'ai décidé différemment.
 *Plagiat au revoir*

Ouai-ouai, quand on veut il parait qu’on peut, faut juste que j’arrive à m’en souvenir…..juste environ toutes les 15 SECONDES...

Soit dans une minute 4 fois, soit dans une heure 60x4= 240 fois, soit dans 24 heures 240x24= orf allez, QUE 5760 fois

Aller, youplaboum on y va…
Euh se rappeler de quoi déjà ? :)

25.9.10

Profil d'une Beulette : Kéké à poils

Bonjour à toutes, très chères beulettes. Comme indiqué dans notre introduction, nous nous sommes lancées à deux dans cette belle aventure de remise en forme. Il ne s'agit pas seulement de perdre du  poids, chacune d'entre vous le sait, le poids est un sujet délicat. Il s'agit de se sentir enfin soi-même, d'être forte et de ne pas faire subir à notre corps ce que les angoisses de la vie nous font subir.

Parlons perso et parlons bien. J'ai un profil particulier, comme vous toutes j'ai vécu des choses particulières dans ma vie qui ont eu une influence directe sur ma façon de voir la nourriture ou, comme je dirais à présent, de ne pas la voir. J'ai une vie que je partagerais, après réflexion, en deux profils physiques et mentaux bien distincts. Pour arriver au troisième et dernier profil, qui serait un profil idéal de compréhension direct entre mon esprit et les besoins réels de mon corps, j'ai dû analyser les deux premiers et comprendre mon propre comportement.

Dans le premier profil, manger seulement un yaourt et une pomme par jour ne me dérangeait pas, au contraire, je contrôlais parfaitement mon corps, mes envies et mes besoins. J'avais donc un profil anorexique. Je ne pouvais pas maîtriser ce qu'il se passait de grave dans mon environnement direct, j'ai donc fait le choix inconscient de prendre contrôle de mon corps, au moins lui, il était à moi.

Dans le second profil, j'ai pris 15 kilos en deux mois et je frise le surpoids. Ce profil, hyperphagique donc, je le subis depuis 12 ans. J'ai pris ces kilos dès la prise de ma première pilule mal adaptée, le gynécologue n'avait d'ailleurs pas du tout pris le temps de tester laquelle serait idéale pour moi. Finalement, dû à une perte catastrophique de libido, j'ai échangé la pilule contre l'implant. A présent, même si ma vie intime va mieux, je n'ai toujours pas perdu ces kilos qui m'ont déformée. Attention, la pilule n'est qu'un des deux facteurs de ma prise de poids. Depuis 12 ans, je vis une vie de couple heureuse et loin du tumulte familial d’antan, toutefois, ma vie professionnelle ne ressemble en rien à celle d'une personne épanouie. Je me refusais depuis douze ans le droit de faire ce qui pourrait me rendre heureuse, pour trouver uniquement le moyen de faire de l'argent, par pure pression sociale. Je passais d'un domaine à l'autre, le quittant toujours brusquement pour quelque chose d'opposé. Normal, puisque je ne faisais pas ce qui me rendait heureuse, je cherchais une fausse piste, je cherchais ce que je pensais être fait pour mes capacités et non mon envie. La nourriture, son excès, compensait mes angoisses. Elle était mon réconfort.

Dans ces deux profils, je n'ai jamais écouté mon corps. Jamais. Aujourd'hui, j'ai décidé différemment.

23.9.10

ça a commencé comme ça...

Un lundi matin, après une soirée crêpes comme il se doit...

Et ça a continué ainsi:
« Salut toi,

Comment tu vas en ce lundi matin ensoleillé?
Moi j'ai la pêche :)

Voila comme promis notre programme à suivre.

Prépare toi à avoir faim, je préfère prévenir car j'ai une amie qui un jour se mettant au régime pour la première fois de sa vie me dit "ha, mais c'est dur quand même, c'est normal d'avoir faim autant?", autant dire qu’elle n’a pas tenté plus longtemps...
Un régime demande au corps de puiser dans ses réserves, ce qu'il n'est pas enclin à faire donc c'est difficile, ça va te fatiguer, la faim va te mettre de mauvaise humeur et la tentation est présente en permanence, sans parler du regard des gens "maisjet'aiapportéunpainauxraisinspourtefaireplaisir! çamedéçoitqueturefuses" ou encore "maisonestaurestotuvasquandmêmepasprendreunesalade?" et où t'as juste envie de dire "mais connard/connasse, je suis au régime, je cherche mon plaisir à long terme i.e. mon bien-être alors là tout de suite non, ton putain de pain aux raisins il me fait pas plaisir, il me torture même, va chier salope" ou encore " ça va pas rendre ton plat moins bon ce que moi je vais avaler bordel! c'est mon assiette concentres-toi sur la tienne vieille peau" - bon à adapter, par contre bien que tu le penses très fort, et que tu crèves d'envie de leur balancer ta force de caractère et ta détermination à la gueule, la plus part du temps répondre ce genre de choses te sera impossible, parce que tu voudras pas non plus vexer les gens ( enfin peut être que ça serait plus facile en fait si on s'autorisait à le leur dire, en plus "diplomatique"),  tu souriras et iras foutre le truc a la poubelle, le cœur lourd, dès que tu pourras, pour éviter la tentation...

Mais je suis là pour toi, tu es là pour moi, on va se serrer les coudes et y arriver youhou!

(Dis tant que j'y pense et vu mon inspiration pour te dresser le tableau noir du Dieu Régime, ça te dirait pas de combiner nos inspirations et expériences du régime pour en faire un blog à 4 mains? ça pourrait aussi nous servir d'exutoire et nous aider, ou en tout cas à nous faire rire en essayant de voir les anecdotes/difficultés de manière humoristiques?) »



« Merci!! Bon bah j'ai bien commencé je pense. Super Ok pour le blog régime accompagné »

Et nous voilà, deux grandes beulettes, mais toutes petites en vrai, avec du bidon -un peu plus l'hiver pour tenir chaud- des poils, et la volonté de ne pas maigrir en fait: juste de se sentir bien, alors il faut y passer...
Parce qu'un corps qui souffre au bout de 200mètres ou 3marches d'escalier, qui nous mendie d'arreter au moindre exercice, un corps qu'on ne reconnait pas/plus dans le miroir, bref un corps où on se sent pas chez soi, c'est ce dont on ne veut pas.

Un régime c'est dur parce que contre-nature, surtout la notre - quelque peu très portée sur les bonnes choses- c'est dur parce que s'il faut être "svelte", il faut aussi manger pour faire plaisir, pour montrer qu'on est bon vivant ou pour des raisons qui nous sont plus personnelles.

A travers ce bout de chemin main dans la main avec Madame Balance, notre pire ennemie, nous avions besoin d'un espace pour dédramatiser tout ça, rire, observer, se moquer, analyser le pourquoi, le comment et le parce que de tout ce que ça va remuer en nous.

Les Beulettes s'y mettent - et pas que!
C'est parti :)


Beulette Kéké, Beulette Momo