25.9.10

Profil d'une Beulette : Kéké à poils

Bonjour à toutes, très chères beulettes. Comme indiqué dans notre introduction, nous nous sommes lancées à deux dans cette belle aventure de remise en forme. Il ne s'agit pas seulement de perdre du  poids, chacune d'entre vous le sait, le poids est un sujet délicat. Il s'agit de se sentir enfin soi-même, d'être forte et de ne pas faire subir à notre corps ce que les angoisses de la vie nous font subir.

Parlons perso et parlons bien. J'ai un profil particulier, comme vous toutes j'ai vécu des choses particulières dans ma vie qui ont eu une influence directe sur ma façon de voir la nourriture ou, comme je dirais à présent, de ne pas la voir. J'ai une vie que je partagerais, après réflexion, en deux profils physiques et mentaux bien distincts. Pour arriver au troisième et dernier profil, qui serait un profil idéal de compréhension direct entre mon esprit et les besoins réels de mon corps, j'ai dû analyser les deux premiers et comprendre mon propre comportement.

Dans le premier profil, manger seulement un yaourt et une pomme par jour ne me dérangeait pas, au contraire, je contrôlais parfaitement mon corps, mes envies et mes besoins. J'avais donc un profil anorexique. Je ne pouvais pas maîtriser ce qu'il se passait de grave dans mon environnement direct, j'ai donc fait le choix inconscient de prendre contrôle de mon corps, au moins lui, il était à moi.

Dans le second profil, j'ai pris 15 kilos en deux mois et je frise le surpoids. Ce profil, hyperphagique donc, je le subis depuis 12 ans. J'ai pris ces kilos dès la prise de ma première pilule mal adaptée, le gynécologue n'avait d'ailleurs pas du tout pris le temps de tester laquelle serait idéale pour moi. Finalement, dû à une perte catastrophique de libido, j'ai échangé la pilule contre l'implant. A présent, même si ma vie intime va mieux, je n'ai toujours pas perdu ces kilos qui m'ont déformée. Attention, la pilule n'est qu'un des deux facteurs de ma prise de poids. Depuis 12 ans, je vis une vie de couple heureuse et loin du tumulte familial d’antan, toutefois, ma vie professionnelle ne ressemble en rien à celle d'une personne épanouie. Je me refusais depuis douze ans le droit de faire ce qui pourrait me rendre heureuse, pour trouver uniquement le moyen de faire de l'argent, par pure pression sociale. Je passais d'un domaine à l'autre, le quittant toujours brusquement pour quelque chose d'opposé. Normal, puisque je ne faisais pas ce qui me rendait heureuse, je cherchais une fausse piste, je cherchais ce que je pensais être fait pour mes capacités et non mon envie. La nourriture, son excès, compensait mes angoisses. Elle était mon réconfort.

Dans ces deux profils, je n'ai jamais écouté mon corps. Jamais. Aujourd'hui, j'ai décidé différemment.

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