20.10.10

Trouver sa balance, non, pas celle en plastique, l'autre...

Très chères beulettes du bout du monde et au-delà. Vous l'aurez compris, ce blog n'est pas une incitation au régime, il n'a aucunement pour but de vous faire maigrir. Son unique but est de vous faire sentir bien et de vous libérer de la pression extérieure et intérieure constante qui vous demanderait d'être svelte au risque de vous faire du mal. Il s'adresse aussi à celles qui n'ont pas le but de perdre ou prendre du poids mais qui subissent tout de même cette variation constante dû à une mauvaise gestion des leurs émotions, leurs angoisses, et même leurs bons moments, et oui, parce qu'on se laisse aussi aller quand on est en pente douce.

Peu importe votre âge, vous passerez parfois par des moments difficiles qui se traduiront souvent par un décalage avec la nourriture, trop manger, trop peu manger, mal manger. Quand le choc est trop fort ou trop profondément ancré cela peut arriver, c'est à ce moment là que l'on perd sa balance, son équilibre en bon français. Et vous allez sourire, c'est là qu'il ne faut plus regarder sa balance (celle avec des aiguilles) avec un constant regard de panique, d'ailleurs ne plus la regarder du tout serait l'idéal le temps de vous recentrer.

L'on peut avoir eu une enfance à problèmes ou un gros coup dur, si cela a eu une influence sur votre physique et que vous vous en rendez compte, vous avez déjà gagné.

La première chose qu'il faudra admettre est que la redécouverte de votre "vous" heureux demandera beaucoup de temps. Il faudra vraiment être patiente avec vous-même. Je parle en mois et parfois même en années. Enlevez de votre tête que la minceur est la solution pour être heureuse et placez-y la donnée inverse, être heureuse est la solution pour être mince, et encore, mince est un mot obsolète de nos jours, remplaçons-le par "bien dans son corps", et l'aimer enfin.

 Répétez pour voir : "être heureuse est la solution pour être bien dans mon corps et l'aimer enfin"

Alors comment on fait pour être heureuse? Et bien, on fait ce qu'on aime vraiment. Si vous êtes déjà en train de le faire et que vous avez eu un coup dur c'est le moment de vous écouter de nouveau pour y revenir, faites ce qui vous aimerez toujours, cela vous rendra pas mal de votre bonheur. Pour celles qui ne l'ont jamais fait, je vous entends déjà : je peux pas, j'ai un crédit à rembourser, je peux pas, j'ai des enfants à nourir, je peux pas, je suis pas douée..... Et c'est là que la patience entre en jeu, ne soyez pas si exigeante, commencez par savoir réellement ce que vous voulez. Je vous recommanderais bien un livre mais il est en anglais (Taking flight de Kelly Rae Roberts). Voilà une femme qui a fait un merveilleux travail sur elle même et qui, en plus, l'a partagé au travers d'un magnifique livre. Merci Beulette Momo. Cette femme a simplement écouté les voix dans son coeur, elle a écouté ce que celui-ci lui disait de faire. C'était ce dont elle avait réellement besoin.

Pour pouvoir mener à bien cette belle transformation, vous devez prendre du temps pour vous et surtout, très important, enlevez de votre tête la notion de temps et de résultats. Il n'y a pas de course. Vous devez être là au jour, le jour à écouter votre coeur. À calmer votre esprit qui s'angoisse. Comparez juste la façon de penser entre une femme et un homme, vous rigolerez bien après. Un soir, je dis à mon mari qu'il faut que j'arrête de penser. Il me demande de lui dire tout ce à quoi je pense, mais tout: le crédit, on aura jamais fini dans un an, mettre de l'argent de côte pour s'acheter une maison à nous dans 3 ans, finir mon livre avec la trouille au ventre de le présenter à des maisons d'édition, est-ce que je ne ferais pas mieux de consacrer mon temps à un job à plein temps plutot qu'un mi temps pour finir mon roman, et la mutuelle quand est-ce qu'on la prend, quand on aura fini le crédit peut-être, dans un an..... Il est impressionné et ne dit rien. Là, c'est moi qui lui demande "et toi, dis moi tout, tout hein" : "je pense au mois prochain."

Formidable, mon nuage s'est levé de ma tête, il a explosé en des milliers d'éclats de rire. " N'importe quoi" ai-je pensé. Avoir des angoisses ponctuelles est naturel chez les filles, je l'ai accepté maintenant. Je ne peux rien faire à ma situation actuelle, j'ai fait une promesse à moi-même après avoir écouté ma petite voix. Et oui, lorsque j'écris, je suis heureuse. Alors, je vous invite à écouter votre petite voix et lui promettre de la respecter chaque jour. Que vous vouliez devenir illustratrice, danseuse, guitariste, coureuse, bucheronne, patronne d'agence immobilère, designer,  prennez un temps à vous, prennez-le souvent pour démarrer votre aventure et, n'oubliez pas: soyez patiente. Avec de petits buts, de petites réalisations en petites réalisations vous atteindrez votre but. Notez qu'il ne s'agit pas non plus de devenir une rock star ou le prochain Bouygues, juste faire ce que vous aimez en étant fidèle à votre rythme (N'oubliez pas, il n'y a pas de course).

L'autre point qu'il faudra admettre après celui de la patience, c'est que le terme "quand" placé au sein de nos projets nous rend misérable. Virez de votre tête tout ce qui ressemble à " je serai heureux QUAND j'aurai un meilleur job, un meilleur appart, un meilleur chien".. virez-le. Il faut apprendre à aimer le jour présent, vraiment l'aimer, aujourd'hui est un bon jour pour commencer d'ailleurs; même si vous l'avez débuté par une casse, une insulte (reçue ou donnée), un retard... Aujourd'hui est un bon jour, juste parce que vous lisez quelque chose de positif. Pourquoi ne pas tenir un carnet et chaque soir, notez quelque chose que vous avez particulièrement apprécier de votre journée. Soyez heureux de tous les pas que vous faites pour atteindre vos buts, appréciez chacun de ces pas. Appréciez le jour, aimez-le, vivez-le parce que justement vous faites ce que vous aimez réellement. Chaque jour faites ce qui vous rapprochera un peu plus de votre promesse faites à votre ou vos petites voix intérieures. Chaque jour souriez car vous êtes déjà en train de faire ce que vous aimez réellement, même s'il s'agit seulement de répéter les pas de danse sous votre bureau en attendant la prochaine leçon.

Vous avez remarqué? Pendant toute la lecture de cet article, surtout vers la fin, vous n'avez pas pensé une seule fois à la nourriture, sauf si votre ambition est de devenir Chef. Vous avez juste pensé à :" qu'est-ce que je veux vraiment faire moi?" N'est-ce pas? Et bien ce sera la même sensation lorsque vous commencerez votre écoute et votre chemin, car comme le dirait un ami Chameau: " le bonheur n'est pas une destination, mais la trajectoire".

On reprend:
1/ Être patient
2/ Prendre du temps seule, arrêter toute forme de regret pour écouter enfin sa voix intérieure et vice et versa
3/ Lister tous les projets que votre coeur veut véritablement voir aboutir (même les plus fous et tous ceux que votre regard trop concret trouve "absolument inutile", ce sont ceux-là justement qui vous rendront le plus heureuse)
4/ Etre sans peur, commencer un pas par un pas, vous sentirez vite la montée de l'enthousiasme vous envahir
5/Jeter au loin, faire tomber de la falaise toutes les mauvaises raisons (des parasites qui ne vous mennent nulpart) pour lesquelles vous n'avez rien fait jusqu'ici (entre autres: tout le temps penser aux autres, le fameux quand j'aurai une meilleure situation, et l'effrayant "je ne suis pas assez douée" poussez-le plus loin que les autres celui-ci et regardez-le s'écraser)...
6/ Profiter de chaque jour où vous mettez votre projet en oeuvre. Tenir un carnet à partir du jour où l'on sait ce que l'on veut vraiment faire.

Voilà, vous avez déjà commencé à vous recentrer, votre équilibre va revenir, doucement et sûrement. On respire et on dit : je suis trop géniale!!!!!!!!!!!!!!!

13.10.10

Beulette Momo mange en paix...

Enfin je m'y mets...

Mon truc, c’est de me peser le 1er de chaque mois, quel que soit mon état, quel que soit ce que j’ai mangé la veille, c’est la seule et unique fois que je vérifie à quelle force je résiste au vent et ne serais pas la brindille qui se pliera dès la première brise légère (bon, ok en cette période on passe direct au niveau 26 et on peut parler de grosse bourrasque…).

Encore que …
Après 5 ans à se faire la gueule balance-ma-meilleure-ennemie n’est re-rentrée dans mon chez-moi qu’il y a deux mois (et j’ai déjà envie d’aller la donner au samaritains, je crois que je suis allergique à ce truc, c’est pas ma faute c’est épidermique…).

Hum, en fait un peu moins, parce que avant cette réintroduction dans mon environnement et depuis février 2009 j’allais chez une nutritionniste…

Bref, tout ça pour dire qu’il y a 2 semaines c’était ZE rendez-vous avec s’te salope (et limite je crois que je préfère encore aller dire bonjour au dentiste…)

Et là, le constat : +500gr 

Ok, je confesse, quelques jours après être rentrée d’un pur séjour en Bretagne comme il se doit ( je vous fais pas de dessin hein..) 
Et  vous me direz, +500gr ça ne devrait même pas être mentionné.
 Mais en fait c’est que le contexte ça.

Il se trouve que quelques jours plus tôt ( hum…après mon billet de présentation en fait) je m’étais dit, ok aller ,cette fois-ci  t’as fait un grand pas en avant, donc comme tu sais si bien le faire tu vas en faire quarante-douze en arrière, mais c’est juste pour mieux te lancer, ce coup-ci pas d’entourloupes la beulette c’est en avant que tu dois aller, derrière y’a rien à voir !

C'est-à-dire :  tu t’écoutes, tu te fais confiance et tu te fais plaisir.
Parce que pour moi, c’est ça le secret, le reste ça suit tout seul…( bon, j’étais super fière de le penser et  d’imaginer que j’étais celle qui avait ENFIN de chez ENFIN  trouver Ze solution ULTIME, mais en fait y’en a d’autres qui y ont réfléchit avant, ‘fin je reste fière quand même tiens…)


Et ça du haut de mes 27 piges moins 3 jours,  j’ai déjà réussit à le faire !
Une fois, une seule période, ou j’étais bien dans mes baskets (oui, je suis pas super à l’aise en talons…) – et ou « régime », « attention », « maigrir » étaient juste absents de mon vocabulaire.


Pas bannis, non pire, absents.
Absents de toute considération de ma part à l’égard de ces concepts.


J’ai fait peter le chiffre d’affaire de Pepito sur cette période ( ouai, mes préférés c’étaient les croc sablés), de Mont blanc pour leur version pistache et autres douceurs du même genre, et en fait de tout les aliments que mon corps me demandait ( et non pas dont j’avais envie, à savoir juste une me faire saliver, mais bien mon ventre exprimant son vide par diverses manifestations genre très bruyantes), mais simplement  dans la mesure de ma faim.

Et sur cette période qui a durée 4 mois ( ouai, après je suis tombée en période d’exams finaux et j’avais trop de macro-economie à gérer pour penser à m’auto-respecter, et peut être aussi une rupture dont la justification «  tu es comme un Kinder surprise vide » m’a été fatale, je n’étais pas encore assez forte il faut croire…et j’ai réessay 3 de remplir le Kinder barf…)  et bien m’sieurs ‘dames j’avais pas perdu,  plutôt laissé là où j’avais laissé ces concepts ; une charge de 10kgs !

Ouai, rien que ça !! 5 ans après je peux toujours pas vous expliquer je reste bouche bée devant cette perte de poids alors que j’ai l’impression de m’être fait plaisir non-stop au niveau de mon alimentation…

Et moralité : manger, me faire plaisir, vraiment déguster et être consciente de moi, mes envies, mes états ont permis à mon  corps de s’autoréguler ( je veux pas dire maigrir, ça a fonctionné dans mon cas, mais suivant les morphologies et métabolismes s’autoréguler ne signifiera pas la même chose)

Et sans dec’, après tout ce que je lui ai fait subir à mon métabolisme, je devrais le remercier au moins 10mins tous les matins pour pas m’avoir encore laissé tomber…

C’est bon là vous situez donc bien le contexte des 500gr ?
ha ? je vous ai perdu ? sans dec’…


On reprend : jme suis pesée, j’ai pris 500gr mais je suis sereine car j’ai décidé de m’écouter
C’est bon ?
Cool…

Donc :

Forte de cette observation jme suis dit…  « 500gr ???pffff même pas grave, et pas grave non plus que ça se greffe aux 4kgs repris – ou perdu en muscle ?- depuis l’arrêt du régime avec la nutritionniste, puisque je vais enfin m’écouter et que du coup tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes »

Et la c’est la crise…
Oui-oui, la crise, une bonne grosse crise de terreur, ou peut être panique, mais au final la même chose.
J’étais terrifiée du pouvoir que je ressentais à l’idée de me respecter - pas de maigrir, pas d’avoir grossi, loin de toute considération corporelle – non !
Mais à l’idée de cette nouvelle sérénité que me conférait l’idée de me respecter.


Pourquoi ???????
Me direz-vous ( en version courtoise, parce que moi jme suis plutôt dis : mais ma pauvre fille t’es barge !)

Parce que ça voulait dire aller à l’encontre de tout mon mode de vie, d’une partie de mon éducation et de ma relation aux autres.

Et je n’exagère pas ici, sachez que j’ai consulté mon premier nutritionniste ô l’âge de 7 ans, pour un tout petit surpoids qui en soit ne me dérangeait pas plus que ça, moi la principale concernée. Et que depuis il ne s’est plus passé une année sans qu’un nouveau régime, médecin, nutritionniste, diététicien, charlatan, hypnotiseur  et j’en passe ne vienne interférer avec la manière de fonctionner de mon corps.
Fonctionnement qui quand bien observé ne ressemble finalement en rien aux dictats du 3 repas-2collations-5fruitsetlegumes/jour….

Alors oui, ça m’a fait paniquer d’aller à l’encontre de toutes ces choses qui avaient définies ma vie, ou plutôt qui avaient dénigrées comment je suis.
J’avais peur de ma volonté de m’affirmer indépendamment de tout ça, de me distancer de ces idées, de finalement cette société.


Ce qui me terrifiait en fait, c’était l’idée de me marginaliser, de –de part mon comportement, à suivre mes idées- quelque part dire non à cette société et à sa manière négativement conditionnée de t’aimer, te valoriser, te dire qui tu es et ce que tu vaux…

J’ai eu peur, je ne savais pas quoi choisir entre être accepté et me respecter.
En gros j’ai « flippésamèret’imaginesmêmepasmonfrère »


Alors j’ai filé au terrier, et ouai, pendant 2-3 jours je me suis terrée, peut être pour me préparer à cette solitude que je croyais être mon lot qui sait ?

Après, j’ai appelé ma beulette, et elle m’a dit de les envoyé bouler ces idées, cette société et son mode superficiel de penser.
Elle m’a dit qu’aucune institutions ne pouvait me dire comment manger, comment être bien ni sur quelle bases développer mon estime personnelle…..


Mais c’est qu’elle avait raison cette beulette tétue !
Et en prime elle m’a même rebroussé le poil :  j’étais conne de demander en plus la permission de penser comme j’en avait envie !


Alors j’ai respiré et me suis laissé envahir par ma sérénité.

Elle n’est bien évidemment pas acquise, tous les jours je me bats pur la garder, mais putain que ça fait du bien de s’auto-respecter et dire "fuck off" à s’auto-saboter ! :)

Voilà, puis j’ai aussi découvert que j’étais donc pas le nouveau futur Dalaï-lama, y’en as d’autres qui se sont penchés sur la question, et ça ne fait que renforcer ma confiance en mon choix de m’écouter :)

Voilà la quatrième de couverture du livre «  Manger en paix » du Dr Apfeldorfer :
« Pour être en bonne santé physique et mentale, pour faire le juste poids, il convient de laisser ses peurs alimentaires au vestiaire et de manger en paix. C'est en sachant s'écouter qu'on parvient à répondre tour à tour de façon adéquate à ses besoins énergétiques, en nutriments, en vitamines et minéraux, et aussi à ses besoins émotionnels, à sa faim d'amour et d'affection…à faire la paix avec vous-même et avec les autres. ... Manger cessera d'être une bataille incessante, un problème à résoudre, pour se transformer en outil d'épanouissement personnel.  »
(Poches Odile Jacob, 2 avril 2009)

Lui, et le Dr Zermati sont du même mouvement, qui rejette la notion de régime et tout conformisme en terme d’alimentation, mais prône l’écoute et le respect de son propre métabolisme, reconnaissant l’unicité de chacun et sa particularité dans sa façon raisonnable de se nourrir ( hors de tout trouble alimentaire et psychologique on est d’accords)

Je ne vous mets pas de lien car je ne veux pas vous influencer dans votre surfing, à vous de googler leur nom.
Le seul lien que je vous donnerais, c’est celui du blog Pensées de rondes que j’ai redécouvert aujourd’hui et qui m’a donné le coup de pied dont j’avais besoin pour pondre cette note que je couvais depuis une bonne semaine :)
( et puis elle consulte le Dr Zermati, je dis ça je dis rien…)


PS : la question de ma balance reste en suspens, plus j’y pense et moins j’ai envie d’être confrontée à sa vue déplaisant au quotidien, elle me fait l’effet d’un fossile pas même digne d’un musée…

5.10.10

SUS AUX CLICHÉS TUEURS

Oui, je l'assume, j'ai utilisé un vieux mot de vocabulaire plus aucunement usité par mes amies beulettes (et qui fait mourir de rire les enfants en général et surtout les enfants en nous), mais voyez vous très chères amies beulettes, c'est un des exemples du combat que nous allons mener ensemble. Attaquons nous tout de suite à ce qui fait d'une norme une norme. En gros, pourquoi une norme peut jusqu'à faire pleurer, se torturer et rejetter une partie de nous. Oui, oui, je parle bien de notre poids et de la pression faite dessus.


Vous voyez, j'aime utiliser des vieux mots que personne utilise, ça m'éclate, j'aime dire Wonderbar, j'aime manger et ne pas manger. Je fais ce qui me plaît dorénavant, ce n'était pas la même chose il y a encore quelques semaines et ceci n'est pas un petit pétage de plomb; ce sont des années d'introspection. Pourquoi quand je suis au restaurant, parce que je suis une fille, je dois manger une salade si cette coquine de pizza me fait de l'oeil? Pourquoi je ne commanderais pas cette calzone et n'en laisserais pas la moitié dans mon assiette parce qu'au final elle était bonne jusqu'à la moitié et qu'en vrai j'en ai plus envie là tout de suite? Si vous ne le faites pas comme vous le sentez, c'est probablement parce que vous entendez la voix des parents qui ne savent pas quoi dirent à leurs enfants pour qu'ils terminent leur assiette : "Y a des enfants dans le monde qui n'ont pas à manger." Mais qui a inventé cette réplique de merde, je vous le demande? Enfants, répondez tous en coeur : " Et bah si ils étaient là avec moi à table, je leur donnerai toute mon assiette pour qu'ils aient plus faim, mais là moi j'ai plus faim."


Qui a dit qu'il fallait tout manger? Qui a dit qu'il fallait manger quand tout le monde mange? Dans une famille aux horaires à peu près réglés, c'est normal que tout le monde puisse manger ensemble. Mais au bureau? en Vacances? en Maladie? Et les jours de flemmes? Et les jours d'hyper occupation? Comme dirait une sage femme mature qui m'a eclairé sur mon chemin mais dont je ne me souviens absolument pas du nom : " Est-ce que vous avez vu les animaux dans la nature manger à des heures regulières et faire des régimes pour courrir plus vite?" Vous pouvez répondre sans moi.


Les normes, c'est quoi? Les normes, c'est comme un moule dans lequel on ne sent même pas qu'en essayant d'y rentrer on s'écharpe. Les clichés, c'est quoi? C'est l'après cuisson. C'est le résultat. Fille = mince. Petit bidon = enceinte. Garçon = larges épaules. Petit bidon = marié ou fainéant. Mais kcuf! Marylin avait un bidon! Marylin, bordel!


Nous avons besoin de nous libérer, vraiment, il va falloir apprendre à regarder les gens de la même façon qu'ils nous regardent et qu'ils nous jugent. Solution 1 : imaginez-les en train de faire caca. Solution 2 : Leur dire" je mange quand je veux si je veux, je mange parce que ça me fait du bien. Je suis ronde et je surkiffe. Je suis super mince et je surkiffe. Je vais très bien merci, je fais ce que j'aime dans la vie ( si vous n'êtes pas encore à cette étape sachez qu'elle est la condition synequanone à votre bien être), je dis non, je fais du bien aux gens et je t'embrouille si t'es pas content." La première est plus simple je vous l'accorde, la seconde, c'est plutôt quand on est absolument sûre que plus rien, plus jamais, ne viendra se mettre entre vous et le chemin de la paix avec vous même.


LIBÉREZ-VOUS.
SUS AUX DIKTATS.
À MOI LA VIE (J'adore, ça fait très king kong).
JE NE SUIS PAS OBLIGÉE DE FAIRE CE QU'ON ATTEND DE MOI.
JE NE DOIS DES COMPTES À PERSONNE.
JE PEUX FAIRE CE QUE JE VEUX PARCE QUE JE NE FAIS DE MAL À PERSONNE EN FAISANT CE QUE J'AIME.
EN ÉCOUTANT MON CORPS JE SUIS EN HARMONIE AVEC LUI, JE SUIS EN HARMONIE AVEC MOI.


Voici deux idées + venues d'autres voix essayant de se faire entendre:


La premiére décrit toutes les sortes de régimes qui existent et conclu par : La meilleure solution c'est d'assumer. Je pourrais vraiment pas dire mieux et comme ma Beulette Momo vous l'a prouvé par sa fabuleuse vidéo, on peut être très très généreuse et respirer la joie de vivre et la réussite. Juste se sentir bien et s'écouter.


La seconde est un merveilleux hymne au libre arbitre (Une vidéo réalisée par Canal J mettant en scène des personnages typiques de contes de fées qui, en chantant même en ayant marre de chanter justement, expriment leur fatigue à devoir toujours jouer le même role et respecter des critères très précis, et si une princesse ça avait envie de péter?) et qui soulève un point important : il s'adresse aux enfants. Car n'est-ce pas depuis l'enfance qu'on nous bombarde de clichés et de normes? Parents et futurs parents, souhaitez-vous être à l'origine de la création de personnes heureuses et épanouies ou de personnes sous pression et frustrées? On est d'accord.




Respirez et dites à voix haute  " Wonderbar".

4.10.10

Une Beulette bien dans ses baskets..ou stiletos

Beulette Momo in da place ( because it's bleu inside...)

Salut mes petites beulettes


Petit interlude en ce début de semaine…
Mon ami facebook (oui, le truc qui nous aide à espionner les autres trop heureux d’exposer la moitié passionnante de leur vie en ligne, puisque l’autre moitié est dédiée à cette fameuse mise en ligne que je me délecte donc à lire maislàn’estpaslesujet) m’a permis de découvrir le reportage suivant, que je trouve juste génial d’inspiration et que donc je vous fais partager.

Ouai, parce que c’est lundi matin, qu’à London-city il flotte ( sans dec’?) et que ça c’est que du Bonheur, un énorme rayon de soleil dans ton petit Coeur, que je suis comme ça moi, si je peux te refiler un truc qui me donne la pêche, mes chackras ils sont en mode partage (là l’inspiration c’est plutôt Margaux Motin, vous aurez surement reconnu alors rendons à Margaux ce qui est à Margaux…)


Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Sérieux, cette fille, elle, c’est une pure nana, une femme, une vraie vous en conviendrez, elle respire le charme, la beauté non-surfaite ( oui, elle est maquillée, mais pas non plus à coup de pinceau-rouleau genre pimp-my-ride tu vois de quoi je parle là ?), mais surtout ET surtout de chez surtout, elle émet des ondes de sérénité qui se ressentent même à travers un reportage de 7 à 8 sur TF1 !

Ces ondes, elles m’ont gagnées, elle est bien dans son corps, pas effrayée de sa féminité et d’en jouer ; et sérieux quoi, elle est sexy et super attirante ! Son bien-être est captivant, cette fille on ne voit pas son surpoids mais le charisme que sa fierté d’être qui elle est lui confère et, du coup, ses kilos en trop deviennent des courbes voluptueuses – marrant comme un changement de vocabulaire peut aussi faire toute la différence…

Alors je me demande, quand on dit « la beauté vient de l’intérieur », la plupart du temps on l’interprète comme l’ensemble des comportements qui font de toi quelqu’un de bien ( ne voulant pas dire bien avec toi-même on est bien d’accord, mais une « bonne personne », genre pas casses-couilles quoi), mais là je me dit que cette fille elle est belle de l’intérieur parce qu’elle est fière d’elle, qu’elle s’accepte, se respecte et se met en valeur comme elle le mérite, du coup, oui, ça se voit de l’extérieur, sur son apparence, mais je pense que ce n’est qu’une conséquence de son état d’esprit, cette fille elle est vraiment très belle de l’intérieur.

Puis après, l’un entretien l’autre, tu as décidé d’être bien donc tu prends soin de toi, et prendre soin de toi te fait te sentir bien, donc tu continues à prendre soin de toi…

Bon, ok, je vous laisse, faut que j’appelle le SPA, mon charisme naissant me réclame une petite combo enrobage au chocolat noir 72% minimum puis massage d’aroma-thérapie à la lavande de vendée….

Bonne semaine ! :)

1.10.10

Profil d'une Beulette: Momo à poils

*Plagiat me voilà…*
Bonjour à toutes, très chères beulettes. Comme indiqué dans notre introduction, nous nous sommes lancées à deux dans cette belle aventure de remise en forme. Il ne s'agit pas seulement de perdre du  poids, chacune d'entre vous le sait, le poids est un sujet délicat. Il s'agit de se sentir enfin soi-même, d'être forte et de ne pas faire subir à notre corps ce que les angoisses de la vie nous font subir.

Parlons perso et parlons bien. J'ai un profil particulier, comme vous toutes j'ai vécu des choses particulières dans ma vie qui ont eu une influence directe sur ma façon de voir la nourriture ou, comme je dirais à présent, de ne pas la voir. J'ai une vie que je partagerais, après réflexion, en deux profils physiques et mentaux bien distincts. Pour arriver au troisième et dernier profil, qui serait un profil idéal de compréhension direct entre mon esprit et les besoins réels de mon corps, j'ai dû analyser les deux premiers et comprendre mon propre comportement.

Parlons perso et parlons bien. *Plagiat au revoir*
J’ai un profil différent de celui de Kéké ( et heureusement dites-donc, sinon ças’raitpasmarrant…). Mais le mien est très lié à la honte, au surpoids, au dégout de mon corps, de moi-même et tout ce qui va avec.
Et de part ce vécu, je ne me sens pas de me dévoiler, même un tout petit peu, comme ça, probablement encore la honte, qui la bourrique traine ses gros sabots par là.

Il m’est plus facile de le prendre d’un ton cynique et très exagéré, entre deux réflexions plus sérieuses, donc vous apprendrez plus à me connaître au fil des posts, où ça et là je laisserai passer ce qui a aboutit à mon actuelle relation à la nourriture et à mon corps, bref à moi-même en fait.

Juste une info : j’aime en faire des tonnes et ai un enormissime un penchant pour le mélo-drama, ça c’est moi et j’adÔre ça, la plupart du temps il ne faut pas prendre au premier degré…m’enfin faîtes si vous voulez…

*Pagiat back in da place*
Tout au long de mon histoire je n'ai jamais écouté mon corps. Jamais. Aujourd'hui, j'ai décidé différemment.
 *Plagiat au revoir*

Ouai-ouai, quand on veut il parait qu’on peut, faut juste que j’arrive à m’en souvenir…..juste environ toutes les 15 SECONDES...

Soit dans une minute 4 fois, soit dans une heure 60x4= 240 fois, soit dans 24 heures 240x24= orf allez, QUE 5760 fois

Aller, youplaboum on y va…
Euh se rappeler de quoi déjà ? :)